Nicolas mensonges

Et, si Nicolas le dit, c’est que c’est vrai… non ?

Nicolas mensonges se situe sur la ligne floue entre le réel et l’imaginaire, comme les plus jeunes enfants, qui sont capables de donner vie aux personnages qui peuplent leur imagination, au point de nous faire douter de ce qui est vrai ou faux.

La fantaisie est l’un des traits de la créativité des enfants, mais elle influence également la façon dont les enfants perçoivent la réalité ou la façon dont ils interagissent avec le monde.

Le protagoniste de cette histoire nous parle de loups, de renards, de chats… autant d’animaux qui vivent dans son imagination. Mais comme nous le savons tous, les êtres fantastiques sont éphémères et ne peuvent pas se matérialiser. Simon, comme les lecteurs, devra donc faire la distinction entre la fantaisie et la réalité au moment opportun, juste à la fin de l’histoire.

Roberto Aliaga sorprende con una historia de lenguaje sencillo, pero cuidado, al alcance de los pequeños lectores. Además, las frases cortas y emocionales les ayudarán a identificarse con Simón, con sus miedos, y con sus juegos, en una palabra, con su fantasía.

L’œuvre plastique de Simona Mulazzani représente un bon exemple de la ligne artistique que cette illustratrice italienne maintient actuellement, dans laquelle elle s’engage à combiner différentes techniques (acrylique, crayon…). À cela s’ajoutent une iconographie variée, des lignes simples et schématiques et l’utilisation de plans moyens, caractéristiques qui font déjà partie de son style personnel.

Les illustrations occupent un espace plus important que le texte littéraire et, en tournant les pages, l’une après l’autre, une série d’images défilent devant nous, nous entraînant dans le monde du protagoniste ; mais il faut être vigilant pour ne pas confondre l’imagination et la réalité.

Texte de Roberto Aliaga

Illustrations de Simona Mulazzani