Le coeur du tailleur

Quel est le son du coeur ? Pourquoi bat-il ?

Le vieux tailleur sent un immense vide dans sa poitrine que la vie oisive du palais ne remplit pas. Un jour, il décide de fuir sa cage dorée.

Mais il n’imaginait pas trouver le monde dans un tel état : pauvreté, catastrophes naturelles, guerres… Il a beaucoup à raccommoder et rafistoler ! Il n’a pourtant que des pelotes de fil, des aiguilles de toutes tailles et ses vieux ciseaux, mais là où il passe, les peines disparaissent !

À chaque étape de son chemin, il laisse des amis. Mais chaque fois qu’il quitte un endroit, notre héros attache le fil de sa pelote quelque part et celui-ci se déroule au fur Autres titres de la même illustratrice : et à mesure qu’il s’éloigne. Ainsi tous les endroits visités restent reliés par le fil et le chemin est tracé dans le cas où il voudrait revenir.

Mais ce n’est que dans la dernière illustration, déjà sur une carte, que le lecteur découvrira le véritable sens de son voyage. Et c’est Cecilia Varela qui se chargera de nous révéler ce secret.

La dernière illustration nous fera découvrir le véritable sens de son voyage. L’illustratrice montre un travail aux fonds mélancoliques. Ses techniques préférées sont l’acrylique et le crayon sur papier.

Les images renforcent parfois les mots du texte et, à d’autres moments, dévoilent ce que le texte ne dit pas pour que le lecteur plonge successivement dans l’un des deux univers possibles.

Dans Le cœur du tailleur, de nombreux détails méritent d’être commentés. Tout d’abord, la silhouette de cet attachant protagoniste : regardez-le, son corps ne vous fait-il pas penser à… une pelote de laine ? Et le chapeau, est-ce un chapeau ou un dé à coudre ?

La sensibilidad de Cecilia Varela brota en los sitios más inesperados. Elle humanise les éléments de la nature. Au travers des fenêtres, nous voyons les intérieurs des maisons et les mondes parfaitement dessinés dans le moindre détail : des gardes qui bâillent, un enfant avec son petit cochon, etc.

D’ailleurs, jamais les fenêtres n’ont eu autant d’importance qu’ici, à travers elles nous voyons l’intérieur des maisons, et des mondes parfaitement dépeints dans leurs moindres détails : les gardes qui bâillent, pourquoi, et qui est cet enfant penché à la fenêtre, serrant dans ses bras son petit cochon ?

Un album magique qui s’ouvre avec un tailleur dans une cage particulière mais qui se referme d’une façon tout à fait différente : sur un oiseau qui vole en liberté.

Texte de Txabi Arnal Illustrations de Cecilia Varela