Un jeune roi hérite d’un royaume immense, mais il hérite aussi d’une dette envers un malveillant chevalier Noir. Son père, l’ancien roi, était un panier percé et un coquin. Le chevalier, noir de colère, lui demande l’argent en le menaçant de recevoir son compte s’il ne paie pas sa dette.
15,50€
Un jeune roi hérite d’un royaume immense, mais il hérite aussi d’une dette envers un malveillant chevalier Noir. Son père, l’ancien roi, était un panier percé et un coquin. Le chevalier, noir de colère, lui demande l’argent en le menaçant de recevoir son compte s’il ne paie pas sa dette.
L’histoire d’un roi dans l’embarras qui loue les services d’un spadassin pour le tirer d’affaire n’est pas nouvelle. Mais ni le ton, ni le langage foisonnant de tournures familières, ni le développement de la trame de cette histoire ne s’apparentent aux contes traditionnels.
Ici l’héroïne est la mère du spadassin. Courageuse, noble, pleine d’initiative et poussée par la force de l’amour, en ce cas maternel, elle protègera son fils, ce qui l’écarte du comportement passif qui caractérise souvent les personnages féminins des récits de duels entre chevaliers.
Le ton décalé de l’histoire compte sur la complicité de l’illustratrice Marjorie Pourchet, qui réalise un travail alliant différentes techniques comme l’acrylique ou la plume auxquelles elle incorpore des collages. Elle imagine les planches comme des décors de théâtre ou d’opérette où parfois peuvent cohabiter plusieurs saynètes dans une seule image et invite le lecteur à imaginer le caractère loufoque des personnages à travers des détails absurdes ou anachroniques insérés sur leurs costumes, accessoires ou entourage… Dans son travail, elle établit des ponts et des aller-retour entre les pages en s’appuyant sur certains éléments évoqués dans le texte. L’intention étant d’apporter dans les images le contraste entre le conte merveilleux traditionnel et les évènements décalés et drôles qui se produisent dans La mère du héros. Elle donne vie à des personnages d’apparence grotesque, disproportionnés dans les tailles. Une palette haute en couleurs (jaunes, rouges, noirs) renforce le ton décalé de l’histoire.
Un conte qui rend un hommage joyeux à toutes les mères.
Auteurs Roberto Malo et Francisco Javier Mateos
Illustratrice Marjorie Pourchet
Traduction de l’espagnol Maud Huntingdon