Collection O

Antonin

Miguel Salas Díaz & Paolo Domeniconi

ISBN 978-84-9871-475-3

14,00

Quantité:
INFORMACIÓN
  • Páginas 40 pages
  • Encuadernación cartonnée
  • Medidas 25x23 cm
  • Publicación avril

Antonin est, nettement, un pingouin :

la queue de pie, le popotin fin,

le bec orange, les yeux en bouton,


Description

Antonin est, nettement, un pingouin :

la queue de pie, le popotin fin,

le bec orange, les yeux en bouton,

grassouillet et godichon.

Antonin est lassé de son destin :

suivre de ses aînés le chemin

glacé et bleu du triste pôle,

tomber sans aucun contrôle.

 

 

Antonin est un pingouin qui est lassé de son destin et veut
devenir bédouin.
Il fuit sa maison et arrive jusqu’à Alger !
Sur place, il n’hésite pas à acheter, pour traverser le désert,
un chameau qui boîte et trébuche en marchant.
Le fait de désirer ce qui s’éloigne le plus de nous, n’est
pas rare. Les enfants sont souvent attirés par l’aventure et
l’inconnu, c’est une caractéristique propre de l’enfance et
une forme courante d’apprentissage.
Avec enthousiasme, le pingouin entreprend cette aventure
dans l’espace et le temps, un voyage vers la maturité.

Une métaphore de la vie qui nous démontre que nous estimons
ce que nous avons lorsque nous le perdons.
Pour l’auteur, Antonin est un conte sur le difficile équilibre
entre la soif d’aventure et le besoin du cocon familial.

 

L’illustrateur essaie de transmettre aussi ce message
en jouant surtout avec la couleur : nuits éteintes dans le
désert, oasis qui reflète la solitude du héros.

Par contre, avec le retour au foyer et la redécouverte des sentiments, les illustrations s’illuminent et récupèrent la couleur : tons chauds et accueillants pour le Pôle. Il joue aussi avec la forme : les yeux d’Antonin sont grands et expressifs pour démontrer sa curiosité insatiable.
L’illustrateur lâche la bride à une idée qu’il avait en tête depuis longtemps : si les avions ont des ailes, pourquoi les sous-marins n’ont pas de nageoires ? Pour le retour d’Antonin il crée alors un poisson sous-marin.

 

 

Texte de Miguel Salas

Illustrations de Paolo Domeniconi

Traduction de l’espagnol de Pilar Ferriz