Les nuits sont presque toutes noires,
mais certaines le sont plus que d’autres.
Les plus noires sont les meilleures
car Lucie brille plus que jamais
et joue à l’étoile filante.
Lilas la limace regarda le ciel et fit un vœu ;
cette fois-ci, il n’y avait pas le feu.
14,00€
Les nuits sont presque toutes noires,
mais certaines le sont plus que d’autres.
Les plus noires sont les meilleures
car Lucie brille plus que jamais
et joue à l’étoile filante.
Lilas la limace regarda le ciel et fit un vœu ;
cette fois-ci, il n’y avait pas le feu.
On devrait mettre une amende aux étoiles filantes
qui vont trop vite, pensa-t-elle.
Elle ferma les yeux
et s’endormit.
La luciole joue à être une étoile filante, la limace formule un souhait. Commence alors un voyage vers le pays des pêchers, guidées par l’étoile Polaire et accompagnées par la lune et ses différentes phases. Un souhait se transforme en un voyage, le voyage se transforme en une rencontre, la rencontre te pousse à la recherche du Nord, le Nord est l’endroit où formuler des souhaits. Le chemin, plus que la destination finale, aide à ce que les personnages de cette histoire s’enrichissent, s’épanouissent et découvrent de nouveaux mondes, au dedans et au dehors d’eux-mêmes. Une histoire qui nous permet de regarder, à travers les yeux des plus petits, l’herbe, entre les gouttes de la rosée. Cecilia Afonso nous propose de belles illustrations au collage qui combinent : papiers, fils, crayons et gouaches. Avec des figures simples, nettes et apaisantes, l’illustratrice argentine exhibe son monde particulier, symbolique, abstrait parfois et chargé de poésie, et où il y a toujours de la place pour que le lecteur se surprenne, cherche et parfois trouve. Elle nous offre des petits clins d’œil, des pistes, attire notre attention vers une composition qui accompagne le texte et qui va au-delà, qui invente une histoire dans la propre histoire, qui nous conduit à la recherche, comme les protagonistes, de la nouvelle lune.
Texte de Paula Carbonell
Illustrations de Cecilia Afonso Esteves
Traduction de l’espagnol de Laurence Guillas