Collection O

Les mains vides

Ana Tortosa & Cecilia Varela

ISBN 978-84-9871-266-7

14,00

Quantité:
INFORMACIÓN
  • Páginas 36 pages
  • Encuadernación cartonnée
  • Medidas 25x23 cm
  • Publicación mai 2011

Et si je lui apportais de l’eau de mer ?

Non, il en a déjà, car la mer est dans ses yeux.

 


Description

Et si je lui apportais de l’eau de mer ?

Non, il en a déjà, car la mer est dans ses yeux.

 

Aujourd’hui c’est l’anniversaire de Samuel. Adèle est invitée à goûter chez lui. Elle ne sait pas que lui offrir et, chemin faisant, elle pense au cadeau qu’elle pourrait lui faire. Beaucoup d’idées lui viennent, mais c’est difficile de choisir quand on veut faire un cadeau spécial ! Avec cet album nous découvrons que les meilleurs cadeaux ne sont pas ceux que l’on achète.

 

Ana Tortosa choisit un titre très révélateur pour ce conte qui nous présente des valeurs très éloignées de celles que tente de nous imposer la société de consommation dans laquelle nous vivons.

Ici, l’auteur invite les enfants à regarder au-delà des choses matérielles et à explorer des alternatives de loisir : la nature, l’imagination, l’amitié… Et, à travers du jeu de questions-réponses d’Adèle, elle crée un conte à devinettes. Les enfants doivent être vigilants lors de la lecture de cet album car l’auteur propose un défi : deviner l’identité de ce mystérieux Samuel avant d’arriver à la fin. Résoudre l’énigme n’est pas compliqué mais il faut être attentif aux pistes que la petite Adèle nous donne tout au long du récit.

 

Cecilia Varela remplit de lumière et de vie chaque page du livre. Ses constantes références à la mer et aux motifs marins (le gouvernail, la plage, le phare, le coquillage…) sont une métaphore de cette mer de questions dans laquelle Adèle navigue à la recherche du meilleur cadeau pour son ami. Un chat noir et un poulpe l’accompagnent dans son aventure.

L’illustratrice a choisi ces deux compagnons parce qu’il s’agit d’animaux qui traditionnellement sont liés à la culture marine. Cela peut nous surprendre mais, il n’y a pas si longtemps, les marins voyageaient avec des chats à bord pour éviter les souris. C’était pour eux comme un portebonheur et il existait beaucoup de superstitions sur ces animaux. L’histoire des navigants est aussi pleine de récits sur les poulpes géants. Mais le poulpe de Cecilia Varela ne fait pas peur. Dans les images, elle exploite son côté le plus ludique et tire profit de ses caractéristiques physiques : les tentacules, la flexibilité… ses gestes et certains éléments du décor (il a une tasse à la main, un parapluie, etc.) aident à humaniser ce poulpe joueur et espiègle. Mais les contes ont un début et une fin. Adèle sans s’en rendre compte arrive chez Samuel. Voulez-vous savoir ce qu’elle lui offrira ?

 

Texte d’Ana Tortosa

Illustrations de Cecilia Varela

Traduction de l’espagnol Laurence Guillas